La désinfection des bâtiments à la fin du confinement
Le déconfinement, et après ?
Depuis le 11 mai dernier, le gouvernement français a lancé le programme de déconfinement qui aujourd’hui est à sa phase 3 malgré les risques de propagation du coronavirus.
Par un décret paru au Journal Officiel le 15 juin 2020, il a rendu publiques les normes du déconfinement phase 3. Les transports publics, les cafés, les restaurants, toutes les classes des écoles ainsi que les universités, les guichets peuvent désormais ouvrir. Les risques de propagation du coronavirus sont donc plus accrus.
En effet, il est vrai que le déconfinement s’impose du fait de sa portée économique. Cependant il convient de reconnaître qu’il nous fait courir des risques énormes sur les plans sanitaire et social. Même dans les zones dites vertes, le risque de contamination et donc d’une possible deuxième vague de la pandémie est à prendre au sérieux.
La réouverture des lieux des transports en commun, cafés, restaurants et toutes les classes des écoles et université entraîne inévitablement l’attroupement et la promiscuité des usagers. Le respect des gestes barrières tels que le port de masque, le lavage des mains et l’utilisation des gels désinfectants suffit-il pour endiguer le fléau qui décime impitoyablement la population ?
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Le respect des gestes barrière : pas suffisant
Malgré le respect des gestes barrières, l’épidémie continue de progresser en France dans les régions et les départements telles que la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Au niveau de la Seine-Saint-Denis par exemple, l’agence régionale de santé a déclaré 35 nouveaux cas de contamination pour le compte de la première moitié de juin.
En Saint-Denis on annonce un cas de malade testé positif au collège Fabien déjà au deuxième jour de la réouverture. Le Val-de-Marne pour sa part compte à ce jour 715 hospitalisations et 1182 décès. C’est la preuve que le déconfinement est loin de signifier la fin de l’épidémie. Alors des dispositions supplémentaires s’imposent aux autorités préfectorales, aux mairies et aux collectivités locales pour accompagner et protéger la population.
La désinfection pour limiter la propagation de la covid-19
A la date d’aujourd’hui le déconfinement s’impose, c’est un fait. Cela implique qu’il n’y a plus lieu de spéculer, mais d’agir. Les municipalités des villes doivent prendre la mesure de la situation et mener des actions pertinentes pour contenir l’épidémie. Il est temps d’aller au-delà du suivi des gestes barrières et de la répression des contrevenants.
Sur la liste des mesures envisageables, l’hygiène des espaces publics figure en tête de liste. Avec le déconfinement, les espaces publics connaissent plus affluence. Bien qu’une partie de la population continue de montrer de la réticence, on n’en a point pour longtemps. Ne serait-ce que pour un laps de temps, ces espaces font office au quotidien de cadre de vie à des milliers de personnes.
Il est alors nécessaire d’y maintenir un minimum d’hygiène sanitaire. En début du mois d’avril, alors qu’on était en pleine période de confinement, Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’IFRAP nous a montré l’importance de nettoyer l’espace public. Elle y voit un geste important pour sauver des vies.
Les mairies, préfectures et collectivités territoriales de France gagneraient à adopter cette pratique de désinfection des espaces publics et des rues depuis longtemps en cours dans d’autres pays. Cette pratique a permis aux pays tels que la Chine, la Grande Bretagne, l’Espagne, la Corée du Sud et plusieurs autres pays de réduire la propagation de la pandémie.
L’excès en toute chose nuit dit-on. Mais au cœur de cette épidémie, l’excès de propreté dans l’espace public est salvateur. Ces mêmes mesures s’appliquent à tous les moyens de transport publics. Le meilleur moyen à tous les niveaux de combattre la Covid-19, c’est de mettre en pratique les différentes recommandations du gouvernement et celles proposées dans ce guide.